Ressources pédagogiques

L'équipe enseignante a été formée à l’utilisation de matériels stimulants (Maria Montessori, Père Faure, Hélène Lubienska de Lenval ...)

Maria Montessori

" La pédagogie dite "Montessori" est indissociable de la personne qu’était Maria Montessori, de son parcours professionnel et de ses expériences auprès des enfants. Cette pédagogie ne se résume pas à un ensemble d’outils et de techniques. C’est avant tout une philosophie, une manière de percevoir l’enfant en le considérant comme l’acteur de sa propre construction et sur laquelle repose toute la richesse de la démarche mise en œuvre par les éducateurs.
L’objectif de l’éducation est alors de permettre le développement et l’expression du potentiel de chaque enfant individuellement, grâce à un environnement approprié et au respect de sa personnalité.

Ainsi, l’essentiel de l’éducation Montessori repose sur le développement de l’être humain dans toutes ses dimensions : physique, sociale, intellectuelle et émotionnelle. N’ayant pas les mêmes besoins au même moment, un environnement approprié, qui respecte l’histoire de chaque enfant, sa personnalité et son rythme, lui permet d’être le maître de son propre développement à travers des expériences choisies.

 

Dans un environnement Montessori, afin que leurs besoins soient respectés, les enfants sont libres de choisir leurs activités, parmi une gamme de propositions qui a été pensée et prévue pour répondre aux enjeux des périodes sensibles. Cela encourage le développement de leur autonomie.

Pour répondre aux périodes sensibles et aux besoins réels, l’éducateur doit être capable d’appréhender l’enfant là où il en est, et d’avoir en permanence un regard nouveau sur lui, notamment grâce à un travail en équipe pédagogique. "

[source : www.montessori-france.asso.fr]

Hélène Lubienska de Lenval

Hélène Lubienska de Lenval (1895-1972) rencontre Maria Montessori aux alentours de 1920.

De 1929 à 1934, elle fut successivement élève et collaboratrice de Maria Montessori. Par la suite, elle créa sa propre pédagogie, ainsi que son propre matériel didactique et donna de nombreux cours en France et à l’étranger.

 

Hélène Lubienska de Lenval développe la méthode pédagogique montessorienne (respectant la psychologie et le rythme de vie des enfants, et cherchant à éduquer plutôt qu’à enseigner) en insistant davantage sur la dimension spirituelle. Tout enfant est par nature contemplatif et poète. Cette dimension de sa psychologie, si elle est correctement mise en valeur, peut enrichir et améliorer son éducation.

 

Lubienska, allant au-delà de son amie Maria Montessori, passe de la pédagogie profane à ce qu'elle appelle "la pédagogie sacrée". Il faut mettre en œuvre les ressources cachées de l’enfant qui permettent à sa conscience de se former et son esprit d’émerger. Elle prône une pédagogie fondée essentiellement sur le silence, les rites (dans leur répétition et solennité) et le travail personnel.

[source : www.wikipedia.org ]

Père Pierre Faure

S’appuyant sur les plus grands pédagogues, depuis Platon jusqu’à Maria Montessori, Pierre Faure a su proposer une solide méthodologie, qui répond sans aucun doute à bien des difficultés dénoncées aujourd’hui : l’hétérogénéité des classes, l’insertion des enfants précoces ou retardés, l’absence de motivation, l’ennui et le manque de responsabilité, qui peuvent conduire parfois à de la violence, enfin les sentiments d’inefficacité et de lassitude des enseignants, dont le métier est à l’heure actuelle si peu valorisé.

 

La conception de l’école selon Pierre FAURE est très différente de celle que nous connaissons habituellement, à la fois dans son organisation et dans son climat éducatif. C’est une école où les élèves ne restent pas les bras croisés, s’exprimant seulement lorsqu’on leur donne la parole. Au contraire, ils sont invités à bouger, à chercher par eux-mêmes et autour d’eux pour prendre en charge leur travail à partir de programmations et de plans de travail et selon des directives précises. C’est bien l’activité personnelle, physique mais aussi intérieure et mentale, qui permet de partir à la conquête des apprentissages et de se les approprier.

 

Cela suppose toute une organisation, la plus soupe possible, de l’espace et de l’environnement, qui puisse permettre la mobilité et la diversification en raison de l’alternance de travaux individuels ou par petits groupes et d’activités collectives. L’aménagement du temps scolaire doit autoriser chacun à travailler à son rythme. Dans bien des cas, la répartition des horaires quotidiens ne se fait plus par matière (une heure de ceci, une heure de cela). Elle se fait par modes d’activité : temps d’activités collectives et communautaires, d’autre part.

[source : www.revue-educatio.eu]